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Inauguration de la plaque Eugène et Camille Pelletan

Dernière mise à jour : 7 juil. 2023

Ce fût par une journée de printemps pluvieuse que nous avons inauguré la plaque commémorative en l'honneur d'Eugène et Camille Pelletan. Fort heureusement la pluie a cessé pour le discours de notre présidente et nous avons même bénéficié d'une éclaircie pour le verre de l'amitié.



Un grand merci à Monsieur et Madame REY qui nous ont ouvert leurs portes.


Avant l’arrivée de Madame de Montesson, nous sommes ici sur le domaine seigneurial, le percement de la rue Neuve de l’église a séparé La Vénerie, du moulin devenu manufacture de lacets.


Au début du XIXe siècle le manufacturier Mortemart, arrivé en 1791, a certainement fait construire une maison d’habitation, les archives de la passementerie ont brulé dans l’incendie des Tuileries en 1871 et nous ignorons la date exacte de la construction.


Cette très grande maison est acquise en 1840 par la famille Montauriol qui reçoit Eugène Pelletan et son fils Camille. Sous le second empire ils passent plusieurs étés dans ce beau parc à l’anglaise.


Eugène Pelletan est né à Saint Palais en 1813, d’abord journaliste, il est élu député de la Seine en 1864 puis en 1869. En 1870 il devient député des Bouches du Rhône. En 1876 sénateur, il siège à l’extrême gauche.


Il publie de nombreux ouvrages politiques. Juste avant de mourir en 1884, il devient sénateur inamovible.


Son fils Camille Pelletan est né à Paris en 1846. Archiviste, il entre dans le journalisme comme son père et en 1880 est rédacteur du journal « La Justice » avec Clémenceau.


Elu en 1881 député d’Aix en Provence, il siège parmi les radicaux socialistes. En 1906 il est ministre de la marine dans le cabinet de Combes, l’opposition attaque violemment sa gestion. Camille Pelletan intervient dans la discussion de la loi de séparation des églises et de l’Etat.


Il meurt à Paris en 1915 en laissant plusieurs ouvrages de politique.


Après la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’école de fille de la rue Saint Lazare (aujourd’hui 7 rue René Viviani) se réfugie chez Madame Allard la propriétaire du « Balory » et y reste jusqu’en 1914. Puis les bâtiments sont transformés en hôtel de luxe qui fermera en 1939.


A la fin de la guerre cette belle maison est rasée, le parc morcelé, seule la salle de bal est rénovée en une plaisante habitation qui fut à son tour fréquentée par une femme politique : Monique Pelletier.


L’heure est maintenant venue de découvrir la 12e plaque commémorative posée par l’Association pour la Sauvegarde de Seine-Port.




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