Auteur de vaudevilles et historien de Seine-Port, Maurice Desvallieres fût une personnalité du village. L'association a posé une plaque en hommage à l'homme de lettres là où il vécut : au "Righi".
Par un belle et chaude journée de printemps, nous avons inauguré la plaque Maurice Desvallieres. L'inauguration a été suivie d'un cocktail au Righi, maison emblématique de Seine-Port, que Maurice Desvallieres a habité.
Le discours de l'inauguration :
En 1880 Emile Desvallières, gendre de Legouvé, achète un pré avec une très jolie vue sur la vallée de la Seine.
Dix huit ans après il fait construire un simple pavillon, sorte d’atelier, destiné à son fils ainé Maurice Desvallières. Celui-ci après des études de droit, préférant l’écriture et la musique, déclare être intéressé par les spectacles, les scènes, les dialogues et les décors, il en informe Ernest Legouvé qui redoute ces métiers pour son petit-fils. Maurice lui rétorque « c’est votre faute, c’est dans le sang, d’ailleurs vous avez bien permis à mon frère d’être peintre ».
Maurice «écrit sa première pièce à 22 ans et remporte son premier succès en 1883 avec « Prête-moi ta femme », suivit de 50 comédies et vaudevilles souvent avec la participation de son ami Feydeau.
En 1906 il agrandit le pavillon pour s’y installer avec son épouse la comédienne Lucie Bernage et nomme sa maison « Le Righi » à l’époque les voyages en Suisse sont à la mode. Le Righi (1800 m) est le point culminant du lac « des quatre cantons ». Ne sommes nous pas ici sur le point culminant de Seine-Port ! ! ! Il aime son jardin, crée la roseraie, y reçoit ses amis. Feydeau et Gleize sont très souvent présents.
En 1920 Maurice écrit un précieux témoignage de la vie du village au XIXe siècle « Seine-Port et ses vieilles maisons ».
A sa mort en 1926 la maison est vendue à Albert-François Poncet, le frère de l’ambassadeur de France en Allemagne. Les héritiers de ce dernier la cèdent à Monsieur et Madame Branche qui nous reçoivent aujourd’hui et que nous remercions chaleureusement.
Cette très agréable propriété figure dans le livre de l’architecte Marie-Françoise Laborde « Les Affolantes des bords de Seine » reflet de l’esprit de la « Belle Epoque ».
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